C'est la saison des mangues. Hélàs, les mangues de notre manguier sont toujours désespéremment vertes, nous ne savons pas s'il s'agit d'une variété différente ou si il est trop à l'ombre mais, en tout cas, ce n'est pas le cas des mangues de Monica. Ses mangues sont d'un beau jaune d'or et d'un goût très doux et sucré, rien à voir avec le jus de mangue industriel...Une expérience à venir partager sur place....
J'ai eu l'opportunité aujourd'hui de me joindre à un cours de cuisine de Viji Varadarajan. Viji a écrit plusieurs livres de cuisine South Indian. Voici le lien vers son site internet si certains d'entre vous veulent s'y essayer :http://www.vijisamayal.org/ (en Tamil samayal signifie cuisine). Nous avons commencé par passer en revue les épices couramment utilisées en cuisine indienne ainsi que les différentes sortes de lentilles (gram/dhal)
. Puis, en 2 heures chrono, nous avons réalisé : un plat sucré aux amandes, une soupe de tomates, un riz et son dhal aux épinards, un plat de pommes de terre, un plat d'épinards, une crèpe de légumes avec son chutney de tomates. Nous avons aussi fabriqué du ghee c'est-à-dire du beurre clarifié, l'une des bases de la cuisine indienne. 
Voici les must de la cuisine indienne :
Je vous présente deux modèles. D'abord, le modèle d'intérieur : fine brosse en matière 'plumée', léger manche en plastique pour maintenir le tout. Ce balai permet de nettoyer la maison de fond en comble, ce qui est nécessaire chaque jour ici vu que la poussière rentre beaucoup plus vite que chez nous et que tout le monde marche à pieds nus dans la maison. 
Vient ensuite, le modèle d'extérieur : ce balai qui est un fagot de fines branchettes permet de dégager l'eau stagnante sur les carrelages extérieurs et, surtout, de balayer l'herbe ! En effet, régulièrement, les feuilles et pétales de fleurs sont balayés. Ce balai fait donc office de rateau à herbe.
Le Jackfruit est un fruit tropical que nous avons découvert ici. C'est le fruit le plus lourd du monde. Il peut atteindre jusqu'à 36kg l'unité ! La tige qui maintient le fruit sur l'arbre est aussi costaud qu'une grosse corde. Une fois ouvert, on trouve dans le fruit de gros noyaux noirs, entourés de chair jaune.
est un paradis pour les oiseaux : il y en a de toutes les tailles, de toutes les couleurs. Le matin au réveil, c'est un vrai concert auquel nous assistons. Des chants très différents de nos oiseaux français...ce doit être à cause de l'accent Tamul.... Hélas, je ne peux vous donner plus de détails car je n'y connais absolument rien en ornithologie et ne peux que vous conseiller de venir écouter cela en live ! 
Un autre de leur met préféré est le sachet de sucre, sur le plateau du café. Pour évoquer de la nourriture un peu plus naturelle, nous avons également pu assister au combat crabe/corbeau sur la plage d'Allepey dans le Kerala (NB : le corbeau est sorti bon vainqueur, commençant par se régaler de quelques pattes, puis revenant pour une ration complète). Une autre aventure s'est déroulée dans notre jardin : Mamie a pu sauver un iguane de son corbeau-prédateur. Elle a d'ailleurs monté la garde à côté de l'iguane jusqu'à ce qu'il reprenne suffisamment ces esprits pour se débrouiller seul. Imaginez la scène : l'iguane légèrement blessé, tétanisé sur sa branche, le corbeau sur le muret, l'oeil gourmand, Mamie, sur une chaise surveillant le corbeau de près (il ne lui manquait que la carabine)...Cette fois, l'iguane en a réchappé...
Combien de fois ai-je patiemment attendu mon tour à la pharmacie pendant que le dernier arrivé, passant devant tout le monde, donne sans aucune vergogne sa feuille de soin au pharmacien qui en traite déjà 4 à la fois !? Même lorsque vous êtes à la caisse, en train de payer, il y aura toujours quelqu'un pour tendre l'argent et vous passer sous le nez ! Il est important également de noter que tout ceci a lieu sans le moindre faux remord ou excuses bidons comme nous pouvons en voir chez nous, du genre 'désolé mais ma femme est en train d'accoucher...'.
NB : Désolé pour cette interruption inopinée de quelques jours dans mes messages, mais la connection internet s'est déterriorée depuis dimanche et ne permet plus une navigation sur le net ! Aujourd'hui ca va un peu mieux mais ce n'est pas encore vraiment génial ! J'espère que ca ne durera pas trop (la dernière fois, à Noël, c'était redevenu acceptable après une dizaine de jours).
Dernier étape de notre voyage : Varkala. Fermez les yeux (enfin un seulement vous ne pourrez pas me lire), imaginez : une plage de sable fin, presque blanc, une mer chaude, une falaise qui préserve cette plage de tout bétonnement intempestif,.... et en plus, elle est propre cette plage ! En Inde, il s'agit là d'un véritable exploit ! Plusieures explications possibles : une protection spéciale des Dieux, un nettoyage régulier et intensif pour conserver les touristes, une plage quasiment uniquement fréquentée par des étrangers et donc plus sensibles à ce sujet... à mon avis, c'est un peu de tout cela. En tout cas, c'était bien la première fois que nous passions 3 heures d'affilé dans les vagues.... 
Ce petit paradis a été fréquenté d'abord par les hippies, venant trouver leur idéal indien. Ils y ont laissé leur trace : vestimentaire d'abord puis de part l'ambiance très baba cool. Aujourd'hui beaucoup des boutiques sont tibétaines.
Sur la plage, il y a aussi un lieu de pélerinage, où les hindous viennent prier et se recueillir. Ils viennent aussi y honorer leurs défunts.
L'étape principale de tout voyage dans le Kerala est l'exploration des Back waters. Il s'agit des eaux provenant des collines de l'arrière pays qui forment un gigantesque réseau de canaux et lacs avant de se jeter dans la mer. Au fil des siècles, ce réseau a été aménagé, des digues furent créées, et les lacs creusés de façon à aménager de gigantesques rizières. Le Kerala est surnomé 'le bol de riz de l'Inde' de part son énorme capacité de production de riz. C'est aussi le seul endroit où il est cultivé sous le niveau de la mer. 
Le paysage résultant est donc une étroite bande de terre (souvent large comme une maison uniquement) où les indiens vivent coincés entre le canal et leur rizière. Toute la vie s'organise alors sur l'eau : bateaubus bien sûr mais aussi, le matin, la livraison d'eau potable pour la journée par bateau ou encore le ramassage scolaire par bateau ! Lessives et vaisselles se font directement dans le canal.
Cochin
est une ville où chacun a laissé ses traces : portugais, hollandais, britanniques. Fort Cochin est le quartier historique de la ville : charmant, sur le bord de la baie, mais plein de touristes ! Pour nous, visiteurs, tout tourne surtout autour des pécheurs : les bateaux de pêche, les filets de pêche chinois (Manu et Romain ont même pu mettre la main à la patte)
, la vente de poissons. Mais nous avons aussi beaucoup profité de l'ancien quartier juif de Fort Cochin, très agréable pour chiner. C'est en effet dans les anciens entrepôts de poivre et d'épices que les brocanteurs se sont installés. 
Ce temple hindou, caractéristique de part son architecture, est situé :
