vendredi 5 décembre 2008

Bulletin N 5


30 Octobre

Lundi dernier, c’était donc la fête de Diwali en Inde. Diwali en Hindi, Deepawali en Tamoul. D’après nos renseignements, il s’agit de la fête de la victoire de Rama contre les démons de la forêt. Lorsqu’il sort de la foret victorieux, c’est Diwali. En consequence, les indiens lancent des pétards et autres feux d’artifice divers pendant toute la journée à partir de 6H du matin c'est-à-dire à l’aube. Pour être surs d’être prêt le jour J, ils commencent également plusieurs jours avant et finissent le fond des boites dans les jours suivants. Il parait que dans les grandes villes comme Chennai et Bombay, il y a tellement de pétards ce jour-là que ça crée un brouillard de pollution au dessus de la ville qui met plusieurs jours à se dissiper !
Diwali c’est aussi la fête de la lumière et Romain et Sophie ont fabriqués des ‘Dias’ à l’école (=petite lampe à l’huile en terre cuite) qu’ils ont décoré de peinture et de paillettes. Hélas, nous n’avons pas pu les allumer car nous ne sommes pas encore équipés en mèches et combustible à la maison.
Côté famille, Diwali c’est Noël pour les indiens. Ils achètent de nouveaux beaux habits pour la fête (comme Romain et Sophie) et mangent des sucreries, gâteaux et bonbons indiens. Nous avons eu 2 jours fériés et la plupart des indiens posent le reste de la semaine en jour de congés car ils rentrent dans leur famille pour la fête.

Samedi, nous sommes allés à Mahäbalipuram. Nous n’avons pas visite le site historique des temples mais sommes allés dans le parc à côté du site. Nous avons pu y voir quelques temples, des singes et avons fait une grande ballade (il ne faisait pas trop chaud).

Dimanche, départ pour Pondichéry de bon matin
Auroville fut notre première étape. L’ambiance de la ville d’Auroville, l’étrangeté du Matrimandir (lieu propice a la méditation – la grosse boule dorée sur les photos), le côté 68ard et multi ethniques des habitants (après les Indiens, français est la nationalité la plus représentée), la traversée de la jungle qu’ils ont planté en a fait une visite à part de tout le reste. C’est n’est plus l’Inde, ce n’est pas un autre pays non plus, c’est Auroville. Passage obligé dans les boutiques d’Auroville car leur artisanat est réputé dans la région. J’y ai acheté 2 lampes de chevet.

Pondichéry ressemble au village gaulois dans l’album d’Astérix Le grand Fossé : c’est une petite ville (rien à voir avec Chennai), coupée en deux par un canal. Entre la mer et le canal, le quartier blanc, ancien quartier colonial français, grandes avenues toutes droites, maisons créoles bien entretenues, beaucoup de verdure, beaucoup de calme. De l’autre côté du canal, côté terre, le quartier noir, brutal retour in Inde…
Nous avons visité le parc. Romain et Sophie ont beaucoup joué aux jeux mais nous avons du nous sauver à cause de la chaleur.
Nous avons visite le temple dédié à Ghanesh avec son éléphant à l’entrée qui vous bénit de sa trompe lorsque vous faîtes une offrande.
Nous avons visité l’Ashram de Sri Aurobindo (fondateur d’Auroville), rappel de l’ambiance d’Auroville.
Mais ce que nous avons préféré ce sont les restaurants (hé oui ! on ne se refait pas …) où nous avons mangé presque français et de la très bonne viande et la ballade le long de la digue.
Autre fait marquant de Pondichéry : Romain nage dans le grand bassin sans brassard.

31 Octobre
‘Le problème de l’Inde, c’est que c’est plein d’indiens !’ C’est en tout cas ce que disent tous les petits enfants français ! Les indiens vont en permanence toucher les enfants, caresser leurs cheveux, vouloir les prendre à bras, leur pincer la joue ou les chatouiller. C’est encore pire pour les enfants aux cheveux blonds (comme Sophie) ou aux yeux bleus. Faire les magasins ou aller au parc peut vite devenir un cauchemar pour eux car tout le monde veut donner sa petite touchette. Nous essayons de faire comprendre aux chauffeurs et à Malarkodi de ne pas les toucher mais c’est un vrai problème. Je pense que c’est pour cela que dans un pays où la majorité de la population à moins de 20 ans, nous ne voyons en fait que très peu d’enfants dans les rues.
L’éducation semble également être à des années lumières de notre éducation occidentale. Les enfants sont rois et ne doivent pas être disputés. Jusqu’à 5 ans, ils font ce qu’ils veulent, comme ils veulent, quand ils veulent…Lors de notre rendez-vous chez KPMG pour l’immigration, nous avions du disputer Sophie car elle n’arrivait pas à attendre gentiment, le consultant qui nous recevait a été catastrophé ! (Ce n’est pas un superlatif, le mot est exact)